Conservatoire National de musique et de danse de Tétouan

MUSIQUE

En partenariat avec le groupe de musique gharnatie Ahbab
Cheikh Salah
Conservatoire National de musique et de danse de Tétouan

Pour la première fois à Oujda, un orchestre de musique
arabo-andalouse de Tétouan.

Programme :

-Tétouan :                    RASD EDDIL
-Oujda :                       MEZMOUN
-Tétouan – Oujda :      HIJAZ – KABIR et ZIDANE

 

Cinéma le
Paris                                 20h00                         samedi 6
novembre 2004
 

 

Dans notre répertoire de traditions dites classiques ou
savantes, il existe la musique arabo-andalouse. Pour l’interpréter, on se sert e
trois instruments principaux : le rabâd, le’ûd et la târ. Le premier, par sa
nature de basse, joue un rôle de soutien presque permanent, et lance les débuts
des phrases instrumentales et chantées. Le second a une fonction
d’accompagnement et de soliste, un double rôle harmonique et mélodique. Le
troisième donne à son joueur une responsabilité capitale : c’est à lui que
revient le rôle de déterminer et de maintenir le tempo ainsi que de gérer les
accélérations. C’est un style qui date du XIe siècle et on se soucie de son
authenticité, que ce soit dans les tenues ou la transmission de cet art par des
maîtres.

Parmi ces maîtres, on connaît Ahbab Cheikh Salah qui a
dirigé pendant près de 40 ans un orchestre de musique Gharnatie à Oujda. Cette
musique a de multiples similitudes avec la musique arabo-andalouse mais diffère
par le rythme et le chant. De plus, elle est spécifique à la région de
l’Oriental et aux alentours de Tlemcen. Tel que le préconise la tradition, c’est
son fils, Nasreddine Chaabane, qui hérita de la direction de l’orchestre.

De son côté et pendant la même période, Mohamed El Arabi
Attamsamani dirigeait l’orchestre du Conservatoire de musique arabo-andalouse de
Tétouan. Il l’a légué à son fils spirituel Mohammed El Al Akrami.

C’est aux émirats Arabes Unis que se rencontrent pour la
première fois Nasreddine Chaabane et El Amine Al Akrami ; lors de la Semaine
Culturelle Marocaine en Février 2004. Ils s’apprécient et de lient d’amitié.

Ce 6 novembre
2004, échange de qualité, émotions et complicité seront au rendez-vous pour une
appréciation de chaque orchestre dans un premier temps et une démonstration de
la fusion des deux genres dans un deuxième temps. Nous assisterons donc à un
événement qui participe à la perpétuation de la musique arabo-andalouse et
gharnatie et qui approche les deux villes marocaines

 

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